samedi 24 avril 2010



Elle se glisse dans cette rue, nue à la jupe toute crue.
Un rayon de mes lèvres sous le cou de tes genoux, traîne tel un nouveau spécimen du je t'aime.
Elle s'endort ventre à terre, plume sur l'aile gauche, droite comme un i, irruption de son égérie.
Un 10 juin de 85, fidèle à sa peau couleur ciel orageux, goût regret d'une orange, frange à la Jane.
Elle s'encrasse de miel à la peine, bois la tasse, s'écrase et passe son tour, cours sur la route sans rien vouloir foutre, foudre de ces yeux qui ravale la poudre de crocodile, fragile elle s'exile.
Petit histoire d'une après-midi, sans vêtement, sous-vêtement je découvre son coeur aimanté par un coeur aimant, amant des dimanche sur la plage, page numéro six, sept taille les lettres caractère remord, mord son héroïne, morte elle s'emporte.
(photo C. Renard)