vendredi 23 avril 2010



Une main. Une main, ça raconte tout. Je revois mes joies d'enfants, les trahisons d'adolescents, toujours à travers elles.
J'étais là. Au milieu de rien, le choix a porté de reins.
De l'ombre sur mon dos. Gauche, droite, j'aspire à vivre.
L'impression de tout voir défiler entre mes doigts.
Ce n'est pas la fatalité, c'est la liberté qui est terrible.
Et je dirai presque -à la manière warholesque- que ma vie, je veux qu'elle soit comme un magnétophone avec une seule touche, pour répéter.
Quoiqu'il arrrive je ne me prostituerais pas à un choix.
Je suis amoureux de mes mains. J'aime mon destin. Et je vous le dis, j'écrirai sur les murs s'il le faut, car vous le savez mieux que moi, je suis fou, éternellement fou.



Deux mains. Deux seins. Et de la poussière sur mes yeux...



(photo Gizard)